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Une politique immobilière au détriment de la Qualité de Vie au travail du Personnel et en totale contradiction avec le programme fit@work
Dès octobre 20101, R&D a épinglé l’OIB concernant sa politique irresponsable de mise en place des « Open space » à tout va…
Déjà, à cette époque, R&D avait dénoncé la dérive d’une telle politique adoptée par ce service malgré les engagements pris en 2007 par M. Chêne, Directeur général de la DG HR et par M. Kallas, Vice-Président, concernant le Manuel de l’immeuble type (MIT) 2.
Un seul but poursuivi: faire des économies budgétaires greffées sur le dos du personnel sans se soucier de son Bien-être ou de ses conditions de travail!
Nous pensions que cette intention avait été laissée de côté mais elle est apparue de façon même empirée avec la prévision de « hot desk » en 2014 3.
Commence alors la profusion des « Open space »; certains directeurs généraux sauront dire « NON » et stopper cette impulsion alors que d’autres se laisseront faire.
R&D, toujours présent, a dénoncé tout projet de ces nouveaux aménagements de bureaux mettant en péril le Bien-être du personnel et ne respectant nullement le Manuel des conditions d’hébergement des services de la Commission –partie 2 4.
Certes, si certaines fonctions dans certains services sont plus propices à être réalisées en « Open space », d’autres en revanche, de par leurs spécificités et spécialités, nécessitent d’être effectuées dans un bureau individuel.
Les 3 Vice-Présidents en charge des affaires du Personnel, S. Kallas, M. Sefçovic et K. Georgieva, ont reconnu que sans pour autant déroger aux contraintes budgétaires, l’environnement de travail et le bien-être du personnel doit être et doit rester une priorité de la Commission.
Nous sommes conscients que vu le projet de budget 2015, il est prévu une réduction de l’espace immobilier de 79.000 m2 d’ici 2024 (de 822.000 m2 à 743.000m2) et ceci, dû en particulier à la baisse de l’effectif de 5%, au transfert des ressources vers les agences exécutives, au non renouvellement de certains baux immobiliers, aux rénovations nécessaires des bâtiment appartenant à l’institution…
Cependant, cette rationalisation de l’espace doit être posée et réfléchie en analysant les situations au cas par cas et en apportant les solutions optimales pour chaque service concerné.
De plus, les nouvelles formules d’aménagement du temps de travail (télétravail, horaire flexible et temps partiel) ne peuvent être un alibi pour réduire automatiquement et à tout jamais les conditions de travail et les espaces de bureau des collègues qui en bénéficient.
Malgré les études scientifiques démontrant les méfaits des « Open space » et « Hot desk » sur la santé et l’efficacité des services et du personnel, l’OIB persiste et signe.
Le manuel des conditions d’hébergement impose de recueillir l’avis des collègues concernés avant de mettre en place tout « Open space ». Or, les services se sont livrés à des consultations bâclées en prétendant, par la suite, disposer de l’avis favorable des collègues.
Tel a été le cas en ce qui concerne le PMO avec une présentation tellement caricaturale qu’elle restera dans les annales! 1
C’est pourquoi, fidèle à son engagement d’être toujours à l’écoute des collègues, R&D a décidé de s’adresser directement au personnel du PMO Bruxelles en lançant une enquête, en bonne et due forme, garantissant l’anonymat des réponses et la fiabilité des résultats afin de pouvoir défendre ce dossier avec les arguments et commentaires des propres intéressés.
285 collègues ont répondu à cette enquête, soit un taux de participation de 67% du personnel du PMO Bruxelles, c’est dire si cette politique n’influe pas sur le moral de ce Personnel à notre service et en majorité Agent contractuel.
Nous avons procédé à une analyse détaillée des résultats en nous basant sur les textes de référence de la Commission et les résultats seront transmis sans délais.
Nous tenons à remercier particulièrement tous les collègues du PMO qui ont participé à cette enquête et nous annonçons, d’ores et déjà, que nous renouvellerons cet exercice autant de fois que nécessaire auprès des autres services qui seront dans le même cas.
Cristiano Sebastiani,
Président